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CRANKWORX part II: DH

C'est le lundi après la course d'Enduro la plus dure de ma vie. Je suis vidée et pourtant il faut repartir. Demain c'est la Garbonzo DH des Crankworx et je dois la reconnaître. Cette course est considérée comme la plus longue DH du monde et elle est loin d'être facile. Cassante, technique et avec de belles relances. N'ayant pas mon vélo de descente au Canada, c'est sur mon petit Enduro que je m'élance. Avec la fatigue résiduelle de l'Enduro, la tâche s'annonce ardue. Mais quand on aime... Je roule très bien dans la première partie. Mes lignes sont propres, le vélo répond bien malgré qu'il soit un peu sous-dimensionné pour ce que je lui demande. Mais à mi-parcours, il fallait s'y attendre, mes bras tétanisent. Difficile d'attaquer des marches et des dalles dans ces conditions. Je ralentis donc l'allure pour assurer des lignes plus douces et faciles. Arrivée en bas, surprise: J'ai le meilleur temps! Deux descendeuse canadienne, Casey Brown et Claire Buchar, me passeront devant, mais je monte sur un podium des Crankworx. C'est juste fou!! Malheureusement, pas moyen de faire la fête. Peu de temps après la course, je me sens mal. J'ai de la fièvre, mal partout. Mon corps est clair: il a besoin de repos. Mais je lui demande un dernier effort. Le jour après la Garbonzo, il y a la Air DH. Un course courte constituée essentiellement de virages relevés et de sauts. J'adore cette piste et je pense la maîtriser plutôt bien. Pas question, de ne pas participer. Je prends mon courage à deux mains, regroupe mes dernières forces et prends le départ. Dès les premiers coups de pédales, il est évident que cela ne va pas le faire. J'ai un goût de sang dans la bouche et envie de vomir. Je calme donc le rythme et profite simplement de l'ambiance. Je m'applique à "Whiper" les sauts, les spectateurs sont géniaux. Au final, un résultat assez moyen, mais une superbe expérience :)
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