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CRANKWORX part I: Enduro

Whistler.. ce nom a quelque chose de magique. Un lieu unique en son genre, ou le VTTist n'est pas seulement bienvenu. Tout est fait pour lui ici. Mes presque trois semaines canadiennes s'annonçaient donc bien. Elles ont été magiques! Après quelques jours d'acclimatation à profiter du Bike Park ainsi que des trails plus naturels du coin, les choses sérieuses ont commencé avec le entraînements en vu de la coupe du monde d'Enduro. Au programme, 4 spéciales naturelles très engagées d'environs 10 minutes chacune et une manche finale moins technique, mais de près de 30 minutes. Je me sens tout de suite très à l'aise dans ce terrain. Je roule sans soucis les lignes les plus engagées. Mon vélo et mon petit gabarit sont idéals dans le raide, je me croirais à la maison. Le jour de course arrive et s'annonce compliqué. 8h pour boucler la course, 2400m de montée sous un soleil de plomb pour 3700m de descente. Les 4 spéciales naturelles se passent incroyablement bien. Sans pousser mes limites, je roule propre et ne commets quasiment pas de faute malgré la fatigue. Je roule Top 5 tout la première partie de course et pointe même au quatrième rang avant la spéciale finale. J'avoue être un peu effrayée par cette longue manche nettement plus plate que les autres et je décide de bien gérer, afin de ne pas risquer d'être morte à mi-parcours. Malheureusement j'ai trop géré. Avec mon petit gabarit, il aurait fallu que je pédale nettement plus pour être compétitive dans ce terrain. Je perds passablement de temps et termine cette coupe du monde en 6e position. J'égale ainsi mon meilleur résultat en World Series, ce qui est formidable. Mais j'avoue être un poil déçue de ne pas avoir réussi à décrocher le Top 5...
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